Des radiateurs froids en partie basse, des ventilo-convecteurs qui diffusent mal, une CTA dont le débit d’air diminue ou encore des zones froides sur un plancher chauffant ou dans certaines pièces climatisées sont des symptômes caractéristiques d’un embouage du réseau de chauffage ou de climatisation.
Ce dysfonctionnement, causé par l’accumulation de boues dans les circuits d’eau, nuit considérablement au confort thermique et génère une surconsommation énergétique.
Identifier les signes d’embouage et comprendre leurs conséquences est essentiel pour maintenir un équipement performant et économique.
Des usagers se plaignent souvent d’un radiateur qui chauffe mal. Quelle en est la cause ?
Il suffit de poser la main sur sa surface : si le radiateur est chaud dans sa partie supérieure et froid en partie basse, il s’agit très probablement d’un embouage.
En effet, lorsque l’eau de l’installation est chargée de particules dues à la corrosion des surfaces métalliques (canalisations, radiateurs, etc.), la densité de ces particules finit par créer un phénomène d’embouage.
Les boues se déposent par décantation majoritairement dans les parties basses de certains radiateurs, là où le débit d’eau est le plus faible.
Ces dépôts forment une barrière isolante qui empêche la diffusion correcte de la chaleur.
Les cas où le radiateur est froid sur toute sa hauteur sont plus rares : cela provient généralement d’un dépôt massif formant un bouchon qui limite, voire bloque totalement, l’écoulement de l’eau.
Parfois, le radiateur est tiède uniquement dans sa partie supérieure : il ne s’agit pas d’embouage, mais très probablement d’une poche d’air.
Dans ce cas, il suffit de faire une purge en dévissant légèrement le robinet situé en haut du radiateur, puis de le refermer dès l’apparition des premières gouttes d’eau.
(Attention : croire qu’une purge prolongée fera mieux circuler la chaleur est une erreur — l’eau du réseau a la même température d’un radiateur à l’autre.)
⚠️ Des purges d'eau répétées créent une baisse de pression dans l’installation. Le technicien chauffage doit alors compenser cette baisse par un apport d’eau neuve, riche en oxygène, ce qui favorise la corrosion et donc l’embouage.
Ce problème touche plus souvent les derniers étages ou les boucles des canalisations périphériques du réseau, là où le débit d’eau est le plus réduit.
💡 Contrairement à une idée reçue, il s’agit rarement d’un problème d’entartrage. Pour qu’un réseau de chauffage soit réellement concerné par le calcaire, il faudrait un apport d’eau très calcaire, répété et représentant plusieurs fois le volume d’eau total de l’installation — une situation exceptionnelle dans un circuit fermé. C’est pourquoi l’installation d’un adoucisseur n’a pas d’intérêt ici, contrairement à ce que l’on entend parfois.
On observe le même phénomène d’embouage avec des ventilo-convecteurs qui ne diffusent plus d’air chaud ou froid ou seulement partiellement, notamment dans certaines zones de l’établissement. En période de grand froid ou de canicule, ce sont parfois tous les émetteurs d’un étage qui sont concernés s’ils sont par exemple alimentés par une même boucle du réseau qui est embouée.
Le problème est d’autant plus fréquent que les raccordements à ces émetteurs sont très souvent réalisés à l’aide de flexibles en caoutchouc (EPDM), une matière qui vieillit mal et qui, en se dégradant, augmente encore la densité des boues présentes dans le réseau.
Lors d’un contrôle de l’installation, il est important de vérifier le paramètre EPDM, qui indique la présence éventuelle de particules noires dans l’eau.
Cela prouve la dégradation des flexibles en caoutchouc EPDM.
(Problème : Seules les installations disposant d’un traitement de l’eau – donc suivies par un traiteur d’eau – bénéficient d’une analyse de l'eau, car celui-ci la réalise pour ajuster le dosage de son produit et en vérifier l’efficacité).
Si certains de ces flexibles fuient, il est conseillé de les remplacer par des tuyaux multicouches, légèrement plus onéreux mais beaucoup plus durables dans le temps.
Les interventions répétées d’entretien, souvent nécessaires dans les réseaux emboués, peuvent générer des perturbations importantes dans des bâtiments occupés (hôtels, maisons de retraite, hôpitaux, salles de spectacle, établissements scolaires...).
La prévention et la bonne conception du réseau restent donc les meilleures approches pour limiter les dépôts et maintenir la performance des équipements dans la durée.
Les Centrales de Traitement d’Air (CTA) assurent la circulation, le chauffage, le refroidissement et la qualité de l’air dans les bâtiments tertiaires, industriels ou hospitaliers.
Lorsque leur circuit hydraulique est emboué, les échangeurs d’air perdent en performance et la température de soufflage devient instable, ce qui impacte directement le confort intérieur.
Tout comme pour les radiateurs, le plancher chauffant peut également présenter des zones froides si le réseau est emboué.
Il l’est généralement en raison de la colonisation du réseau par des bactéries filamenteuses, impossibles à éliminer par un filtre ou un pot à boues, et souvent très difficilement traitables par un biocide, c’est-à-dire un produit chimique.
L’eau chaude circule alors trop lentement, voire est totalement bloquée dans certaines boucles, ce qui limite considérablement l’échange thermique.
La présence de zones froides sur un plancher chauffant est donc le signe d’un besoin de désembouage.
Ces zones froides sur le réseau de chauffage, ou ces zones non correctement tempérées sur un réseau de climatisation, doivent être traitées rapidement afin d’éviter que la situation ne s’aggrave, entraînant à terme des interventions coûteuses et complexes.
Les répercussions sont significatives : inconfort thermique Le dysfonctionnement peut aussi gravement affecter des hôtels ou des bureaux, générant ainsi un inconfort important et une baisse de productivité.
Plus l’embouage est ancien, plus son élimination devient complexe et onéreuse. Agir tôt permet de préserver les performances et la durabilité des installations.
Face à un radiateur froid en partie basse ou à des zones froides sur un plancher chauffant, plusieurs solutions existent selon l’étendue du problème.
Il existe aujourd’hui des dispositifs de traitement physique contre l’embouage, bien plus intéressants et fiables que les interventions de désembouage traditionnel.
C’est le cas de l’ABC Protect, un désemboueur innovant qui agit de façon permanente, sans coût de fonctionnement, sans maintenance, et avec une efficacité incomparable.
Ce ne sont pas de simples promesses : l’appareil bénéficie d’une garantie contractuelle de 10 ans.
L’ABC Protect prévient et élimine durablement les boues présentes dans les réseaux de chauffage ou de climatisation, garantissant un fonctionnement optimal et durable des installations.
C’est une solution écologique et économique, à la fois curative et préventive.
En l’espace d’un mois, parfois deux, les problèmes d’embouage sont généralement résolus ou très nettement améliorés (l’appareil ABC Protect ne pouvant bien sûr pas corriger un dysfonctionnement mécanique relevant du prestataire de chauffage-climatisation).
Ne laissez plus l’embouage compromettre le confort des usagers ou de votre clientèle.
Vous en avez assez d’attendre un technicien jamais disponible ou de devoir multiplier les interventions ?
Pourquoi continuer à utiliser des procédés peu fiables, inchangés depuis le siècle passé, alors qu’une solution moderne et écologique existe ?
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Conclusion : L’embouage de radiateurs, ventilo-convecteurs, CTA et planchers chauffants est un phénomène fréquent, mais il n’est pas une fatalité.
Identifier les symptômes à temps — radiateurs froids en partie basse, zones irrégulièrement chauffées, perte de débit ou baisse d’efficacité des équipements — permet d’éviter des interventions lourdes et coûteuses.
Les méthodes traditionnelles apportent souvent des résultats limités et temporaires.
Avec l’ABC Protect, vous choisissez une solution physique, écologique et durable, capable de préserver la performance de vos réseaux sans produit chimique, sans entretien et sans coût de fonctionnement.
En adoptant ce procédé, vous prolongez la durée de vie de vos installations, réduisez vos consommations d’énergie et retrouvez un confort thermique optimal — en toute sérénité.
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